Samedi 21 Septembre, nous organisons une formation "non diplomante" aux gestes de premiers secours en montagne, avec le concours de cadres infirmiers expérimentés. Cette formation est uniquement réservée aux adhérents à jour de cotisation. Elle est aussi une piqure de rappel pour les diplomés.
La randonnée pédestre est une activité physique de pleine nature comportant des risques qu’il faut évaluer, dont il faut se protéger, et face auxquels il faut réagir quand ils se concrétisent sous la forme d’accident ou de blessure. Réagir efficacement en cas d’accident, adopter une attitude éco-responsable : tels sont les grands thèmes abordés durant cette journée, comment réaliser les indispensables gestes de premiers secours en cas de malaise, de piqûre, d’allergie, d’entorse, ou même d’arrêt cardiaque.
Samedi 21 Septembre, nous organisons une formation "non diplomante" aux gestes de premiers secours en montagne, avec le concours de cadres infirmiers expérimentés.
Cette formation est uniquement réservée aux adhérents à jour de cotisation.
Elle est aussi une piqure de rappel pour les diplomés.
Journée de formation aux gestes de premiers secours,
avec les Randonneurs de Sainte Agnès.
Samedi 21 Septembre 2024, c'était une journée comme les autres, mais je sentais au fond de moi que cette formation allait être spéciale. J’avais lancé cette idée voilà quelques mois, suite à la perte d’un ami en montagne. Déjà formé, déjà renouvelé MAIS Et j’aurais fait quoi si j’avais été là ?
J'arrivais à la salle à 9h00, les participants du club, tout aussi curieux que moi, attendaient déjà. Dix-sept personnes au total, réunis par un même objectif : apprendre à réagir et sauver des vies.
Le formateur, Jean Charles MANIE, un ami, énergique avec un sourire bienveillant. Infirmier secouriste de métier, a mis le groupe tout de suite à l’aise. En préambule il nous a parlé de l’importance du secourisme, illustrant ses propos avec des anecdotes qui accrochaient les participants à chacun de ses mots. "Savoir quoi faire en quelques secondes, ça peut changer une vie".
La première partie de la matinée était théorique. Tout d’abord les bases : protéger, alerter, secourir. Cela paraissait simple, mais plus nous avancions, plus le public attentif se rendait compte de la complexité de l’évaluation d’une situation d’urgence. Jean-Charles expliquait comment repérer les dangers environnants et comment alerter les secours de manière claire et précise.La présentation de scénarios filmés assez marquants sur comment réagir en cas d’étouffement ? Etaient très réaliste, la mise en pratique de la manœuvre de Heimlich dans plusieurs situations, nous a permis de réfléchir : à ces gestes simples qui peuvent vraiment sauver quelqu’un.
La matinée bien remplie était une partie cruciale, mais je sentais que l’excitation montait à l’idée de passer à la pratique.
Après une auberge espagnole bien garnie comme à l’accoutumé, finalement, nous y sommes arrivés. Le premier exercice, traiter une plaie ouverte. Comment faire une compression pour stopper l’hémorragie. Un peu de mal au début, ne sachant pas trop combien de pression appliquer, mais avec quelques conseils, nous avons pris rapidement confiance. Comment soigner des brûlures. "La clé, c’est de refroidir la zone immédiatement", un geste simple mais vital. Quelques retours sur les points vus dans la matinée.
Et ensuite : les fractures, bras, poignet, jambes. Immobiliser un membre fracturé semblait si technique. Comment stabiliser une jambe avec du matériel improvisé, chacun réalisait à quel point chaque geste compte.
Mais le moment fort de la journée fut sans doute la réanimation cardio-pulmonaire, ou RCP. Devant nous, le mannequin « Anna » prenait soudain un air solennel. "Imaginez que cette personne est un ami randonneur, un membre de votre famille", nous dit Jean-Charles. Quelques membres du groupe ont pu tester, accroupis devant le mannequin, les mains placées au centre de la poitrine, et hop !! les compressions thoraciques à un rythme soutenu. C’était bien plus difficile physiquement que l’on l’imaginait. Des gouttes de transpiration, mais chacun s’est accroché, répétant les gestes jusqu’à ce qu’ils deviennent presque automatiques. Ensuite, nous avons vu rapidement un défibrillateur, plutôt complexe à avoir dans son sac à dos.
Et enfin les mises en situation. Certains ont pu participer à des scénarios d'urgence. Lors de l’un d’eux, cinq d’entre nous étaient censés gérer un groupe de personnes inconscientes. Pas facile de devoir réagir sous la pression. Ils ont rapidement évalué la situation et ont pu placer les victimes en position latérale de sécurité. Ce n’était pas parfait, mais l’essentiel est de participer.
16h00, la journée de formation s’achevait et la fatigue commençait à se faire sentir. Pourtant, il y avait une belle énergie dans la salle, un sentiment partagé d’avoir appris quelque chose d’utile.Le formateur nous a fait une révision rapide des points clés, avant de nous poser quelques questions pour s’assurer que tout était bien compris. Le groupe se séparait ensuite avec l’envie de prolonger cet apprentissage par une formation diplômante, se revoir pour des rappels courts et ciblés, renouveler l’expérience. C'était juste une journée, mais elle symbolisait bien plus que cela : une compétence précieuse, un devoir envers les autres.Je suis rentré chez moi ce soir-là avec un sentiment d’accomplissement. Les gestes que les Randonneurs de Sainte Agnès présents ont appris ce jour-là ne sont pas seulement des connaissances techniques, mais j’en suis convaincu une seconde nature, et je ne doute pas que si l’occasion se présentait, chacun serait prêt à intervenir.
Merci à Christine de m’avoir suivi dans cette idée devenue réalité, un grand Merci à Jean-Charles pour son intervention de qualité et je n’oublie pas de remercier également les participants pour leur implication.
Bonne soirée Et dans la vie de tous les jours ainsi qu’ en randonnée prenez soin de vous et des autres.