17 Novembre 2024 Cime de Rocca Sierra

Les Randonneurs de Sainte Agnès au sommet de la cime de Rocca Sièra

17 novembre 2024, un matin frais, lorsque la lumière dorée du lever du soleil embrassait les montagnes et les vallées du Haut Pays niçois. Nous étions six randonneurs, sac sur le dos, prêts à partir du hameau de Calençon vers la cime de Rocca Siéra.

Au départ, le silence était seulement troublé par le bruissement des feuilles et le murmure du vent frais. Nous avons pris le sentier à la balise 122A qui s'élève dès la sortie du hameau, guidé par le parfum de l’automne et le craquement des aiguilles sous nos pas.

Le début de la marche était doux, comme une promenade entre les chênes verts et les arbustes de la garrigue. Les premières hauteurs nous offraient déjà une vue plongeante sur la vallée de la Vésubie, au loin la Madone d'Utelle, le vallon de l’imberguet et les méandres d'argent serpentant dans le cayon.

Très vite, le sentier a gagné en raideur. Les discussions se faisaient plus rares, chacun se concentrant sur son rythme. Le chemin grimpait entre terre et une roche qui semblait briller sous la lumière du matin. À un moment, nous sommes tombés sur un cairn, un petit tas de pierres laissé par d'autres randonneurs pour marquer la voie. Un signe que nous étions sur le bon itinéraire.

Une pause à l'ombre d'un grand pin à la balise 123 (le Collet de Boièra) nous a permis de reprendre notre souffle après les premiers 550m de D+. Depuis cet endroit, nous pouvions apercevoir l'objectif : la crête finale de la Cime de Rocca Sièra.Après une grimpette de 280m de D+, nous avons atteint le col de l’Autaret, embranchement pour l’assaut final de la Cime.Nous avons observé des traces d'animaux et même des empreintes fraîches de « bipèdes » qui témoignaient de la présence de randonneurs devant nous. Ici, la montagne semblait vivante, et nous étions ses invités.

Le dernier tronçon, le plus exigeant. Un sentier escarpé serpentait entre les roches. Par instants, il fallait s'aider des mains pour grimper, les pieds cherchant des prises stables. L'air devenait plus frais, presque mordant, mais l'excitation nous poussait à avancer.

Enfin, après une dernière montée, nous avons atteint le sommet de Rocca Sièra.Là, nous ont rejoints les autres groupes venus du Col de la Porte et de l’Engarvin. Chacun avait apporté son pique-nique et un peu plus pour partager. La table improvisée était une mosaïque de saveurs et de générosité. Les rires et les échanges animaient cette pause, créant un moment chaleureux dans cet environnement sauvage.Nous avons partagé notre expérience de cette belle ascension, et même appris quelques anecdotes !!!. Ce pique-nique collectif était bien plus qu'un simple repas : c'était une célébration de la montagne et de la convivialité.

Après avoir savouré le panorama époustouflant du sommet de la Rocca Sièra, nous avons entamé notre descente. Le chemin qui mène au col de Lobe est escarpé, il faut porter attention à chaque pas.

Le contournement de la Cime depuis le col, par un sentier qui serpente à travers une forêt dense, nous amène rapidement au col de l’Autaret et après environ une petite heure de marche, les premières ruines de Rocca Sparvièra.Rocca Sparvièra, autrefois un village prospère, est aujourd'hui un lieu déserté, en ruine, empreint de légendes. Les murs en pierre, envahis par la végétation, semblent raconter une histoire de gloire passée et de mystères. On dit que ce lieu est hanté, marqué par une sombre légende médiévale où une reine aurait été témoin d'un drame terrible.Nous nous sommes arrêtés près de l'ancienne église, contemplant ce qui restait des habitations et des chemins pavés. Depuis Rocca Sparvièra, nous avons poursuivi notre descente vers Calençon, croisés quelques anciennes terrasses agricoles, témoignage d'un temps où la montagne était intensément habitée et cultivée.Enfin, après deux heures de marche intensive, nous avons regagné Calençon, fatigués mais enrichis par cette aventure. Au final 18km et 1400 de D+.

Cette randonnée pleine de contrastes, bien plus qu'une simple ascension, a été une véritable rencontre avec la montagne et la beauté sauvage du Haut Pays niçois. Partis de Calençon avec l'envie d'aventure, nous en sommes revenus des étoiles plein les yeux.
En remerciant tous les groupes d’avoir permis cette parenthèse conviviale à 1501m d’altitude au sommet de la Cime de Rocca Sièra.

Vincent

Les Marmottes à l’ascension de la Cime de Rocca Sièra au départ du Col de la Porte.

Nous étions treize à gravir la cîme de Rocca Sièra. Une ascension pleine d'embûches pour des marmottes volontaires et décidées.Nous eûmes le plaisir de retrouver tous les randonneurs de sainte Agnès avec lesquels nous partageâmes notre repas. La vue : splendide, la lumière : magnifique du sommet de la Cime de Rocca Sièra.La descente ne fut pas très simple et l'arrivée aux voitures fut fort bien accueillie. Le retour à Menton se fit en ordre dispersé.

De l'avis de tous ce fut une très belle rando.

Roseline

Les Bouquetins au sommet de Rocca Sièra au départ de l'Engarvin

Partis de l’Engarvin, les bouquetins ont entamé leur ascension par une montée douce, profitant du soleil encore chaud et du magnifique paysage. Petite halte à la chapelle Saint Michel et les ruines du village de Rocca Sparriera, contemplation du vol majestueux d’un vautour, avant de dépasser le groupe des marmottes au col du l’Autaret. L’arrivée au sommet de la cime de Rocca Siéra après une montée ardue, a permis au groupe de rejoindre celui des chamois, puis les marmottes, pour un piquenique communRedescente avec un joli détour en sous-bois, clôture de cette magnifique journée autour d’un verre au bar de Coarraze.

Hélène