14 et 15 Juin 2025 Séjour Refuge de Peirafica

du samedi 14 juin à 08h00 au dimanche 15 juin à 18h00
RDV: CASTERINO, route du Col de Tende

Week End Peyrafique des 14 et 15 Juin 2025.

Week-end à Peyrafique

Un bon bol d’air pur ? Un week-end au refuge de Peyrafique, en petit comité (15 personnes max), pour un moment convivial en montagne.

Infos pratiques

  • Départ : pour organiser votre covoiturage samedi à 7h30, Place d'Armes

  • Rendez-vous : Parking entrée de CASTERINO

  • Proposition tarif covoiturage : 15 €/personne

  • Nuitée au refuge : 8 €

  • Repas :

    • Dîner samedi soir

    • Petit déjeuner dimanche

    • Déjeuner dimanche midi
      → 14 € pour le tout

  • À prévoir : pique-nique pour le samedi midi

Matériel à ne pas oublierWeek-end à Peyrafique

Un bon bol d’air pur ? Un week-end au refuge de Peyrafique, en petit comité (15 personnes max), pour un moment convivial en montagne.

Infos pratiques

  • Départ : pour organiser votre covoiturage samedi à 7h30, Place d'Armes

  • Rendez-vous : Parking entrée de CASTERINO

  • Proposition tarif covoiturage : 15 €/personne

  • Nuitée au refuge : 8 €

  • Repas :

    • Dîner samedi soir

    • Petit déjeuner dimanche

    • Déjeuner dimanche midi
      → 14 € pour le tout

  • À prévoir : pique-nique pour le samedi midi

Matériel à ne pas oublier

Pour le refuge :

  • Taie d’oreiller

  • Sac de couchage ou drap (largeur 120 cm)

  • Lampe de poche ou téléphone chargé

  • Nécessaire de toilette

  • Vêtements chauds

Pour la randonnée :

  • Sac à dos

  • Gourde d’eau

  • Chaussures de marche adaptées

  • Vêtements de pluie et vêtements chauds

  • Bonnet et gants

8 participants

  • Christine R.
    ADHERENT
  • ERIC O.
    ADHERENT
  • HELENE C.
    ADHERENT
  • Jean jacques I.
    ADHERENT
  • Martine T.
    ADHERENT
  • Nathalie B.
    ADHERENT
  • Pascale L.
    ADHERENT
  • VINCENT C.
    ADHERENT

S'inscrire

Inscription ouverte du dimanche 1 juin à 20h00 au jeudi 12 juin à 22h00

Résumé

😊Ce qui se passe à Peirafica-reste à Peirafica, mais pas tout …😊

Samedi 14 et Dimanche 15 juin

UNE RANDO A POILS, mais pas celles que vous croyez😊😊

8 Randonneurs de Sainte Agnès ont pris la direction du refuge de Peirafica, notre QG de haute altitude préféré. Pas de montée à pied en été, les voitures ont fait le plus gros du boulot, bien que la piste soit bien endommagée. Une fois garés au pied du refuge, un café, rangement rapide et nous attaquons notre première rando directement.

Direction la Cime SCANDAILLIERE (2705m), on croise de loin des marmottes dodues, des bouquetins suréquipés pour le tout terrain, et des chamois qui sautent de caillou en caillou. Nous quittons le refuge sous un ciel déjà bien ouvert. Il est à peine 10h, l’air est sec, la lumière franche. Le sentier part vers le vallon du Sabion.

La montée est régulière, pas trop technique. On atteint le col du Sabion vers 11h30. Là, tout se calme. La brise passe en file indienne dans le col, et la vue tape fort : crêtes à perte de vue, à gauche les dents acérées, à droite des pentes vertes qui dévalent. Stop pour 2 d’entre nous auprès des lacs du Sabion.

Nous longeons ensuite un blockhaus, propriété d’un troupeau de Bouquetins, coincé dans le relief comme des cicatrices guerrières oubliées. On jette un œil, sur le groupe de bouquetins des jeunes et des vieux, puis on continue, au col ouest du sabion (2333m). En bas, le lac de la Vaca. On s’arrête. On profite de la vue vers le Col Del Vei Del Bouc, bien calme au-dessus d’un gros névé. On prend la trace sur la gauche, peu marquée mais bien présente. La trace est sauvage, fine, on la suit avec attention.

Plus loin, la caserne VERNASCA. Un gros bloc militaire, austère, posé dans la rocaille, comme oublié par le temps. On la contourne tranquillement. La sente disparaît sous un amas de rocaille.

Dernier défi : grimper jusqu’à la cime de la Scandaillière. On suit la sente imaginaire, dans la pierraille, bel effort de concentration. Une fois là-haut, l’horizon s’ouvre comme un livre, tout l’itinéraire que l’on vient de faire s’écrit sous nos yeux.

Au loin la vallée des Merveilles, l’antichambre du mythe, avec ses gravures rupestres, le Paracouerte, le Mont Sainte Marie, le Bégo, la vallée de la Valmasque et le barrage de l’Agnel. Sur un gros névé on aperçoit un Bouquetin qui se fait la trace vers la Brêche de la Charnassère.

Il est temps de redescendre, l’orage pointe son nez derrière le Rocher de l’Abysse. Retour au point de départ, un peu mouillé, mais une belle rando, une bien belle journée.

La soirée au refuge tient ses promesses, repas savoureux (comme toujours !), discussions animées, blagues et ambiance chaleureuse. Un groupe au top, que des bonnes têtes motivées. Même ceux qui vont ronfler ont déjà été pardonnés.

Dimanche rebelote, levé de soleil sur PEIRAFICA, petit déjeuner et départ vers les lacs de PEYRAFIQUE. Nous grimpons tranquillement vers le haut du vallon de Caramagne, le versant sud de la Roche de l’Abysse s’impose dans le paysage.

Au point 2127 m, jonction avec le sentier en provenance de la Baisse de Peyrefique. Vers l’est, le Mont Bertrand, la Cime Missoun, le Mont Saccarel. On repart, croisement vers l’Abysse s’impose dans le paysage.

Au point 2127 m, jonction avec le sentier en provenance de la Baisse de Peyrefique. Vers l’est, le Mont Bertrand, le Mont Saccarel. On repart, croisement vers le sommet de Barsanzane, le sentier redescend pour rejoindre le croisement, à droite le rocher de l’abysse, à gauche les lacs.

Les pierriers abrupts qui descendent en cascade bloquent toute velléité de ligne droite vers les lacs. Pas grave, le sentier joue les charmeurs, s’échappe à l’ouest dans les alpages de la Combe des Chappes.

Le chemin bifurque vers le nord-est. Quelques pas de randonneur plus tard, une trouée entre les roches laisse entrevoir un éclat sombre, le Lac Inférieur. Pas le temps de trop philosopher, car l’appel du Lac Supérieur se fait sentir. Plus de sentier ici, juste des cairns disséminés. On saute de pierre en pierre, et soudain… le choc visuel.

Le Lac Supérieur surgit, immobile, devant les Tours Saragat, à gauche la Pointe de Peyrefique, à droite, la Roche de l’Abysse une vieille connaissance.

L’eau ne fait pas un pli. On s’assoit. On regarde. On oublie de repartir, mais il va falloir redescendre. Nous rejoignons un petit groupe qui avait choisi une balade au col de Tende et ses forts.

En résumé

Un week-end réussi, entre copains de sentier, montagnes sublimes, animaux en liberté et refuge qui fait battre le cœur. Vivement le prochain, parce que des moments comme ça, franchement, ça ne s’achète pas.

Et puis, maintenant qu’on sait qu’on peut toucher de la neige en juin... on est prêts pour tout.

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